André TRILLARD, Président, et les élus du Groupe Démocratie 44, souhaitent que le Conseil Général de Loire Atlantique s’engage fortement dans un soutien financier aux territoires et personnes victimes de la tempête Xynthia.
Les territoires de Loire Atlantique fortement endommagés par cette tempête sont aussi ceux qui avaient subi les pollutions liées au naufrage de l’Erika. Dans le cadre du procès, les responsables du naufrage ont été condamnés et le préjudice subi par la Loire Atlantique a donné lieu à une indemnisation de 5,3 M € : 4,3 M € en réparation du préjudice matériel et 1 M € en réparation de l’atteinte portée à sa réputation et à son image de marque.
Aujourd’hui, le Groupe Démocratie 44 demande que l’intégralité de ces fonds soit réservée aux réparations nécessaires suite à la tempête Xynthia. Ces fonds avaient été réservés par l’assemblée départementale à des actions sur le littoral, mais ces sommes, qui sont disponibles dans leur quasi-totalité, doivent être en priorité affectées aux communes touchées qui en ont particulièrement besoin.
Christian CANONNE, Conseiller général du Croisic, Guy LEMAIRE, Conseiller général de La Baule-Escoublac, Patrick GIRARD, Conseiller général de Pornic et Jean-Raymond AUDION, Conseiller général de Bourgneuf-en-Retz proposent ainsi que ces montants permettent :
- de reconstruire la digue de Batz-sur-Mer ;
- de rénover l’ensemble des infrastructures routières endommagées, des Moutiers à Guérande ;
- de rénover l’ensemble des infrastructures portuaires touchées ;
- d’apporter, en cas de défaillance des assurances, un soutien financier aux particuliers et professionnels touchés.
- …
Ces sommes doivent impérativement être affectées dès aujourd’hui et les travaux engagés dès que possible. Ces fonds peuvent à la fois servir d’avances, remboursables lorsque les assurances auront joué leur rôle, et de subventions à des actions concrètes.
Par ailleurs, les élus du Groupe Démocratie 44 demandent qu’une étude soit lancée, en lien avec les
services de l’État et les collectivités locales concernées, pour identifier toutes les voies permettant d’éviter à l’avenir que de tels drames se reproduisent.
Communiqué diffusé mardi 2 mars 2010