Monsieur le Président,
Mes chers collègues,
Mi novembre, j’étais présent aux cotés des entreprises de Loire Atlantique et notamment du Pays de Châteaubriant, pour soutenir leurs revendications en rappelant notamment mon soutien au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
En effet, la situation économique dans notre région a des conséquences majeures sur les carnets de commandes de nos entreprises et donc sur l’emploi de leurs salariés.
Si l’État doit bien évidemment tenir ses engagements et jouer son rôle d’investisseur, les collectivités locales, et notamment notre Département, ont un rôle précieux à jouer dans ce domaine. En effet, plus de 70% des investissements publics sont portés par les collectivités.
Alors, au moment où je m’apprête à quitter cette assemblée, je me prends à rêver.
Je rêve que les collectivités locales comprennent qu’elles doivent faire des économies sur le fonctionnement pour dégager des moyens pour l’investissement utile, celui qui crée de l’emploi.
Je rêve que les partis de gauche finiront par comprendre le monde qui les entoure et que la mondialisation est une réalité. Qu’il faut non pas lutter mais accompagner tout en protégeant nos concitoyens.
Je rêve que les responsables politiques assumeront les promesses qu’ils formulent pendant les élections et qu’ils arrêteront de les sacrifier pour des accords politiciens d’entre deux tours.
Je rêve que les décisions prises légalement, après enquête et débat public, soient respectées par tous.
Je rêve que les projets d’infrastructures soient encore réalisables dans notre pays pour assurer notre développement.
Enfin, je rêve que les casseurs soient punis et les zones de combats futurs évacuées.
Alors, mes chers collègues, à vous qui demain serez élus au Conseil Départemental, je vous demande de faire de mes rêves des réalités.
L’aéroport de Notre-Dame-des-Landes est une nécessité absolue pour le développement économique de notre territoire, pour l’attractivité de notre grande région. Sa réalisation est aussi indispensable pour démontrer que les politiques sont encore utiles.
Renoncer sur ce projet serait non seulement une erreur économique, et une faute en termes d’aménagement du territoire. Ce serait aussi un échec politique qui favoriserait les extrémismes de tous bords.
Enfin Monsieur le Président, mon dernier rêve dans 4 ou 5 ans, après tout ce temps perdu, j’ai presque 4 fois 20 ans, mais les « ANTI-TOUT »ont été évacués, l’aéroport de NDDL est construit, je peux profiter du 1er vol vers un nouveau monde…un monde meilleur….Et bien sur je suis accompagné par le Président du Conseil Général, c’est forcément un ami issu de : « Démocratie 44 »
Qu’elle est belle la vie…
