Monsieur le Président,
Mes chers collègues,
Un mois et demi après la rentrée scolaire, je ne peux pas ne pas parler de la situation du collège Jean Mounès de Pornic. Malgré la révision des prévisions d’effectifs passant de 631 élèves (en févier 2008) à 682 en juin dernier, le collège dépasse une fois de plus les hypothèses, malgré vos études et calculs sur l’évolution démographique notamment.
Le cas de Pornic devrait vous faire réfléchir pour d’autres secteurs.
Le collège Jean Mounès accueille donc depuis septembre dernier 690 élèves, pour un établissement prévu pour 600 collégiens, et la nouvelle principale de ce collège a déjà du refuser 4 inscriptions cette année. Pour mémoire, les six classes de 3ème du collège ont toutes 29 ou 30 élèves.
Il y a donc urgence à réagir, car la situation n’ira pas en s’arrangeant et, je le répète, la sectorisation, déjà modifiée à plusieurs reprises, ne peut pas faire office de variable d’ajustement, et nous devons respecter les bassins de vie et d’emploi.
Je profite de ce dossier traitant des travaux pour aborder la question de l’audit énergétique lancé par le département en avril dernier. Où en sommes-nous ?
Les coûts énergétiques observés au collège Jean Mounès sont très élevés du fait des déperditions de chaleur dues en partie à la mauvaise isolation des logements de fonctions et des bâtiments qui ont été restructurés dans les années 1990.
Autre point qui concerne cette fois la sécurité des collégiens avec, dans les classes, l’existence de fenêtres non bloquées au 1er étage du bâtiment. Le Conseil général a-t’il l’intention d’agir, et si oui à quelle échéance, pour sécuriser cette partie du collège Jean Mounès ?
Enfin, pourquoi sur les 5 logements de fonction du collège Jean Mounès, le Conseil général refuse t-il la location d’un logement vacant de 92 m². C’est un manque à gagner non négligeable pour le collège. Pourriez-vous me précisez la règle applicable dans ce type de situation ?
Je vous remercie.
