Monsieur le Président,
Mes chers collègues,
Je profite de la présentation de ce schéma pour relayer les inquiétudes de beaucoup d’assistantes maternelles et d’y associer plus particulièrement Bernard Douaud et Patrick Girard qui constatent le même phénomène dans leurs cantons respectifs.
Comme vous le savez, les assistantes maternelles sont souvent sous pression et les modes de gardes ne sont pas les mêmes qu’en ville. Elles se plaignent de ne pas avoir assez d’écoute, et regrettent que le contact avec le Département soit trop souvent téléphonique ou se fasse par le biais de courriers, qu’on ne les soutienne pas assez, que cela ressemble plus à du contrôle strict. Elles ont confié qu’elles travaillent sous la hantise de perdre leur agrément. Aussi, la parole des parents ne semblent pas assez entendue sur la qualité de la garde de l’enfant.
Par exemple, j’ai été alerté par de nombreux parents sur ma commune, suite au retrait de l’agrément d’une assistante maternelle soutenue par l’ensemble de ces collègues sur tout le canton. J’ai demandé des éclaircissements, car il faut être très prudent sur ce type de dossier,
sur lequel, je ne porte bien évidemment aucun jugement …
Je ne remets pas en cause le travail de contrôle qui doit être effectué, mais ces vérifications ne doivent pas nuire à la sérénité de leur tâche et aboutir au contraire de l’effet souhaité.
Par ailleurs, elles demandent qu’on leur laisse un « chevauchement » de 8 à 10 heures, leur laissant la possibilité de faire le relais des enfants, que le Département soit plus souple sur cette question.
Surtout dans différents cas qui touchent de plus en plus les familles, tels que : l’absence de l’enfant quelques jours sans pouvoir aller à l’école, où si les parents font les 2/8, s’ils ne travaillent pas 35 heures, ou en intérim … Ce chevauchement nous laisserait une amplitude et le moyen de faire face à des demandes variées qui correspondent au changement du monde du travail et de la société en général (familles monoparentales par exemple).
Cette intervention fait suite aux nombreuses remarques qu’avaient émises mon collègue Patrick Girard, conseiller général de Pornic et au même constat d’un sentiment de manque de considération remarquée aussi par Bernard Douaud dans son canton.
Soutenons-les et écoutons les plus fréquemment et plus attentivement. Nous pourrions même pouvoir être pionnier sur cette question et coordonner ainsi des gardes d’urgence et enfin répondre aux horaires atypiques.
Je vous remercie de bien vouloir répondre à « mes » et à « leurs » inquiétudes.
Je vous remercie.
