Monsieur le Président,
Mon intervention ne vous surprendra sûrement pas, tant les propos avaient été forts lors de votre passage au Collège Bellevue de GUÉMENÉ en septembre dernier.
Outre les difficultés scolaires évoquées par les professionnels (Enseignants et Rectorat), les conditions de vie dans cet établissement avaient été facilement constatées par tous. Conditions de vie, mais je devrais parler plutôt de difficultés de vie, criantes !
Bâtiment construit il y a presque 30 ans pour 250 élèves, qui en accueille aujourd’hui 350, par le biais de bâtiments modulaires plus ou moins bien intégrés.
Annexion de certaines salles spécialisées transformées en classes, et difficultés de fonctionnement des parties communes « évidentes ».
Des études prévisionnelles menées par le Rectorat et complétées par des études locales au niveau du primaire dans le secteur concerné par ce Collège démontrent que nous aurons à accueillir 450 élèves en 2014 et plus de 500 en 2017.
Alors, Monsieur le Président, si je n’ai rien contre une étude de plus en ce qui concerne le secteur Nord-ouest du département…quoique ! Car les chiffres qui en sortiront seront je pense assez proches des chiffres donnés par les professionnels de l’enseignement !
Les chiffres, nous les connaissons, et le SCOT que nous venons d’approuver confirme en plus une très forte augmentation de notre population dans les années à venir.
Donc, ce que nous attendons avec les familles c’est un engagement, une réalisation plus qu’une étude…
Je vous ai écrit, Monsieur le Président, car la commune lance la révision de son P.L.U. et dispose de terrains à proximité du collège. Terrains situés dans un secteur résidentiel très prisé.
Nous sommes prêts bien sûr à favoriser un projet si nous avons en retour un engagement ferme et rapide du département. Surtout quand on connaît le temps nécessaire entre la prise de décision et la réalisation d’un établissement.
Je ne voudrais pas que l’étude annoncée contribue à retarder une réalisation inéluctable !
Les difficultés de vie vont souvent de paire avec les difficultés scolaires, mais vous le savez l’inverse est malheureusement vrai.
Alors, Monsieur le Président, j’attends beaucoup du rendez-vous prévu avec la Présidente chargée de l’Enseignement, Catherine TOUCHEFEU, pour une décision nous engageant et non qui nous renverrai à une étude dont nous connaissons déjà le résultat.
Je vous remercie.
